LIMA.................QUITO

Quito... On y est !

De l'océan péruvien aux volcans équatoriens, en traversant la cordillière des Andes et la forêt Amazonienne...

2833 km de vélo mais aussi de marche, avec ou sans mule, de bateau avec ou sans rame...

95 jours d'efforts le long de cette ligne imaginaire...

Des rencontres a la hauteur des paysages...aussi surprenantes que fascinantes !

Au final d'innombrables souvenirs...que nous partagerons avec plaisir autour d'un saucisson !!

Merci a tous de nous avoir suivi et encouragé !

J93: 19km de Latacunga a Mulalo (total 2718km) puis balade au pied du Cotopaxi

Avec un air de balade du dimanche a la campagne, nous arrivons par une petite route a Mulalo, au pied du volcan Cotopaxi.

Nous sautons dans un taxi pour monter voir ce fameux Cotopaxi de plus près !

On nous dépose a 4000m et nous marchons à la rencontre du volcan. Mais malgré le vent fort qui chassent les nuages, on dirait qu'ils se relaient pour nous cacher la vue...

Nous arrivons au Campo Alto, a 4800m, point de départ pour l'ascension...et non nous on s'arrête la !

De retour, après une averse...miracle !! Le voila enfin !!

Nous dormons au pied du volcan, a 4000m , dans des cabañas bien sympas.

Et en plus nous sommes tout seul !
Bon conseil cette face sud bien moins touristique ;)

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J94 : 61km du pied du Cotopaxi a Machachi (total 2779km)

Un réveil matinal pour un lever de soleil bien mérité...
Une mer de nuages...

D'ou dépassent le Chimborazo (6310m)

L'Illiniza (5200m)

Et bien sur le Cotopaxi (5897m)

8h, les nuages montent, la vallée se dágage...c'est a nous de descendre sur nos vélos !

Allez on retrouve notre grosse autoroute...

Et elle nous donne qd même le sourire : ca sent vraiment la fin !!!

J90 : Marché de Saquisili

Jeudi c'est le grand jour pour le petit village de Saquisili ! De bon matin, nous sautons dans le bus local : tous au marché !

Poulet...

Riz...

Patate !

Mais pas que ca ! On trouve vraiment de tout...

On va passer la nuit a Chugchillan, sur le chemin de la fameuse laguna Quilotoa.

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J91 : Laguna Quilotoa

On délaisse nos vélos pour un peu de marche a pied, le long du canyon et de ces plateaux verdoyants.

Jusquau village de Quilotoa,

Qui surplombe cette fameuse lagune, logée au fond du cratère d'un volcan, a 4000m d'altitude.

Nous décidons de descendre au fond du cratère y passer la nuit.

J87 : 93km de Cebadas a Baños (total 2608km)
Deux petites heures de montée sous un soleil levant, et au sommet...

Le volcan Chimborazo !!Qui nous nargue bien du haut de ses 6310m...

Nous redescendons face a ce géant,en direction de la ville de Riobamba

A Riobamba, c'est la course aux info pour éviter la grosse ville et filer direct a Baños

Et ca vaut le coup d'en baver a monter pendant 3 jours...on ne fait que descendre !!

Mais...il y a de plus en plus de poussière dans l'air...l'éruption du volcan Tungurahua du mois dernier a laissé des traces !

C'est le cas de le dire...on en prend plein les yeux !!

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J88 : Dans l'eau de(s) Baños !

Jour de repos = changement d'activité ! Mag part faire du canyoning, nous optons pour le rafting. Tous dans le petit train magique !

On écoute bien le guide ("very good my friend")

Et c'est parti !

Petit moment de calme pour la photo, sinon ca bouge !! On finit meme par se retourner !

Et vu qu'on n'en a pas bu assez...on remet ca le soir dans le jacuzzi !!
(un peu plus détendus ?! )

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J89 : 91km de Baños a Latacunga (total 2699km)

Assez rigolé, de retour a nos pédales !

Après une bonne montée matinale, nous rejoignons la périphérique d'Ambato...Ambiance gros camions, klaxons et fumée noire...Que du bonheur !!

60km/h minimum ?? Heu je fais ce que je peux m'sieur l'agent !

J83 : 55km de Santiago de Mendez a Sucua (total 2363km)

Nous continuons sur cette belle route goudronnee

En une matinee, on est deja a Sucua, point de RDV avec Magali, qui nous fait le plaisir de nous accompagner pour ce dernier bout de chemin !!

Elle a encore le sourire...

J84 : 54km de Sucua (800m) a Alchi (1700m)(total 2417km)

Nous partons de beau matin, a 3 cette fois !! Petit échauffement sur la route...qui ne dure pas !! A Macas, on retrouve une piste qui traverse le parc national de Sangai, avec son volcan bien en activité.

La piste monte et il fait une chaleur denfer : un bon bapteme pour Mag...

Apres une pause baignade pique nique a lombre.

On continue a monter pour dominer les vallées

On sarrete au petit village dAlchi,

Pour un bivouac a l'étage d'une maison

J85 : 44km de Alchi (1700m) a la pampa (3000m) (total 2461km)

La piste continue a monter...

Qui veut s'amuser avec les vers de terre ?

Et les cuisses se font sentir...Nous ne ménageons pas notre nouvelle partenaire...Qu'a-t-elle fait ces 80 derniers jours

Nous declarons forfait avant de trouver un village, et plantons la tente au bord de la route...juste avant de manger avec joie sous la pluie... Vive le camping !

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J86 : 54km de la pampa a Cebadas (total 2515km)

Ouf au reveil, il ne pleut plus !! Mais il fait un froid glacial...On remballe tout trempé et on se rechauffe dans la montee, sous un ciel qui se couvre rapidement...

Les lagunes d'Atillo ont qd mm leur charme !!

Nous sautons dans le premier resto nous rechauffer autour d'un thé !

Ouf ca descend de l'autre coté !

Et on finit meme par avoir un peu de soleil ; atelier sechage des affaires pendant que Thomas change son pneu qui a explosé, les vélos commencent a etre vraiment fatigués !

Heureusement, nous, on tient encore le coup ! Derniere ligne droite !

J77 : 90km de bateau de Santa Maria de Nieva a Galilea-Poza (total 2047km)

Nous voila donc toujours a bord du bateau militaire. Nous finissons notre descente du Rio Marañon, jusqu'a sa rencontre avec le Rio Santiago qui s'unissent pour former l'Amazone, et rejoindre l'Atlantique. Mais pour nous, ce sera l'Equateur ! Et cest donc le Rio Santiago que nous remontons...une longue traversée qui nous prendra 3 jours...epuisants !!

Mais surtout reposant...

Sans oublier l'ambiance tropicale et ses torrents d'eau...a l'abri !

Nous arrivons finalement en milieu d'apres midi a Galilea-Poza qui, bonne surprise, n'est pas seulement une base militaire, mais aussi un petit village peuplé par la communauté native des "wampis".

Et on profite aussi de la playa !!

J78 : 100km de bateau de Galilea-Poza a un centre militaire (total 2147km)

Le lendemain, nous continuons de voguer au milieu de cette foret, avec ses "cul nus", meme dans les endroits les plus improbables !!

Notre pause a la communauté de la Soledad commence de maniere bien agreable, au milieu des petites huttes..

Et pourtant la visite tourne mal : nous sommes poursuivis par le chef du village a cause des photos qu'on a prises !! Nous fuyons passer la nuit un plus loin, dans un centre militaire un peu désert...mais a l'abri des coups de machettes !!

Et le lieutenant, isolé ici depuis 13 mois avec 4 soldats, est ravi de nous recevoir autour d'une (meme plusieurs...) bieres-coca !

J79 : 50km du centre militaire a l'EQUATEUR (total 2197km)

Derniere ligne droite...

Nous nous arretons un plus loin dans une autre communauté (dont vous excuserez assez facilement le manque de photos...). Nous avons juste le temps de faire la connaissance d'un bébé maquisapa,

Et nous repartons presque aussitot pour l'Equateur...en "pegue pegue" cette fois !

La pirogue chargée a bloc et le cul sur une planche...nous vivons pour de bon ce voyage de 4h au fil de l'eau.

Nous passons les postes de frontiere sans probleme : chez les militaires, "passeport" est synonyme de "passe-partout"...C'est a nous de réclamer et insister pour avoir un tampon de passage !!

Et...cest comme ca que nous avons débarqué et posé pied...en EQUATEUR !!!!!!!!!!!!!!!!

J80: 52km de la frontiere a la pampa (total 2249km)

La zone frontaliere, cest jamais bien gai...nous reprenons donc vite les velos en direction du nord, a la recherche de civilisation. Et de fraicheur !!

Nous alternons cotes etouffantes et poussiereuse au milieu entre gros camions et pelleteuse... et baignades rafraichissantes !!

Notre piste ne traverse que quelques communautés "Shuar" dans lesquelles nous n'osons plus nous aventurer...Nous plantons donc la tente au milieu d'un champ, sur une butte en travaux, ou 2 trous ont été creusés...et je ne trouve rien de mieux que de tomber dedans !! Et pas "les 2 pieds dedans" comme on dit si facilement : un au fond des 1m50 et lautre dehors, avec une rotation du genoux fort naturelle...

On nous avait prévenu que cette aventure serait dangereuse...Lol, allez, cest dur de marcher...mais je pedale !!! Et cest exactement ce qu'il nout faut pour finir jusqu'a Quito !! On est maintenant si pres du but...

J81: 59km de la pampa a Santiago de Mendez (total 2308km)

On monte on descend...et surtout on monte sur une route pourrie et un soleil cuisant !! Apres 50km, on merite bien notre route goudronnée...toute belle toute neuve !!

Mais la casse continue !! A quelques km de Mendez, fin de notre etape, le dérailleur de Thomas éclate !!

Le jour de repos déja réclamé par mon genoux se confirme : Thomas aura de quoi s'occuper avec les réparations ;)

J74 : 20 km de Chiriaco a Imazita (total 1837km)

Apres une matinée ou les transports s'enchainent, nous revoila au restaurant de Chiriaco ou nous avions laissé les vélos. Comme on pouvait s'en douter ils ont beaucoup servis aux enfants pendant notre absence et la casse est au rendez-vous...

Petite session mécanique pour réparer le cable des vitesse pété et on est repartis en suivant le Rio Marañon, bordé de huttes Awajun.

Nous arrivons a Imazita, petit port d'ou partent les marchandises pour la selva....tiens ca serait une idée ?

J75 : 100km de bateau de Imazita a Ciro Alegria (total 1937km)

De bonne heure, nous tombons pile sur des petits commandos qui chargent un bateau militaire... (quelle puissance cette armée...)

Et ce bateau va justement dans notre direction, a Santa Maria de Nieva !! On y ajoute nos velos au milieu des provisions, et on s'installe sur les sacs de pates. Enfin du repos !!

On descend le Rio Marañon au milieu de la jungle et de nombreuses communautés...

Et ce jusqu'a...ce que le moteur nous lache !! Et vu le courant...abordage en sautant a l'eau oblige !! (pour ceux qui savent nager...)

Heureusement nous sommes proches d'une base militaire. Mais nous attendonc tout de même pendant 2h le changement de moteur ...

Du coup nous n'atteignons pas Santa Maria de Nieva mais nous arretons avant, au petit village de Ciro Alegria.

Ici vivent ensemble une communauté native Awajun, des "conquistadores" espagnols des années 80, et des militaires...En parfaite harmonie ? En tout cas nous y sommes tres bien accueillis !!

J76 : 20km de Ciro Alegria a Santa Maria de Nieva (total 1957km)

Nous nous arretons a peine plus bas a la base militaires pour livrer une grosse partie des provisions, réceptionnée (apres 2h d'attente) par les petits soldats...de vrais fourmis !!

Nous arrivons a Santa Maria de Nieva vers midi.

Aprés une bonne peche aux infos, nous décidons de continuer avec nos militaires qui repartent le lendemain pour encore 3 jours en direction de l'Equateur. On y approche !!

J67 : 24 km de Esperanza a Perla del Imaza (total 1782 km)

Apres une semaine de glande entre Bagua et Chiriaco, ou nous avons déposé les vélos, nous retournons a la Esperanza et attendons de pied ferme notre guide Miguel pour le départ de la grande traversée dans la jungle. Miguel arrive tard mais il est bien la et nous quittons la Esperanza de beau matin, avec son fils Zacharias de 8 ans.

Celui-ci vit dans la communauté de Chayuyaco a mi chemin de notre parcours. De culture Awajun, il ne parle pas un mot d'espagnol. L'immersion commence déja !!

Nous marchons toute la journée dans cette jungle montagneuse bien exploitée pour la culture et le bétail.

Le chemin commence par une boue bien collante

Pour finir sur du sable blanc bien fin

Nous arrivons dans lapres midi a Perla del Imaza, un groupe de quelques maisons faites de grandes planches de cèdre, principale source de revenu du village, qui transite ce bois a dos de mules (et donc entretient la boue des chemins !)

De grandes discussions commencent...Miguel est un bavard, est au courant de beaucoup de choses mais a pleins de questions car bien du mal a faire la différence en tre fiction et réalité. Thomas le scientifique explique les fusées, le décalage horaire...

Et des discussions moins droles s'ensuivent : nous avons besoin d'une autorisation du chef du village, qui veut profiter de notre passage pour nous quemander de l'argent, qui servira a développer ce village oublié du gouvernement... La réunion nocturne est interminable et apres une heure, nous abandonnons l'espoir de faire comprendre l'intéret du tourisme et nous lachons 50 soles (12.50euros) pour avoir enfin ce papier magique nous autorisant de circuler en tant que touristes. Un sourire faux-cul et bonne nuit !

J68 : 20km de Perla del Imaza au Rio Chiriaco (total 1802km)

Nous continuons de suivre la boue au milieu d'une foret plus dense.

Sous les cris de notre guide, nous découvrons de nombreux oiseaux et même des singes ! Nous avons la chance de voir un "maquisapa", qui s'enfuit rapidement : beaucoup d'especes sont en voie d'extinction car trop chassés pour etre mangés mais aussi vendus sur les marchés pour les petits citadins de Lima qui en veulent un dans leur salon...

Nous passons le Rio Blanco sans probleme. Et pourtant, ce fleuve souterrain se bouche souvent lors de fortes pluies et il faut parfois attendre 2 jours qu'il baisse. Ouf !

Le fleuve suivant est le Rio Chiriaco, sur lequel nous pourrions tout simplement voguer jusqu'a Chiriaco, notre destination, s'il était un peu plus calme... Mais nous devons le traverser, par une tyrolienne, aménagée par une famille qui habite en face, au milieu de cultures de café, bananes, papayes...

Il nous invitent d'ailleurs a rester chez eux, dans leur villa...

Deja 10 personnes la dedans mais il y a encore de la biche amanger et meme de la place pour nous  au dessus des cochons d'inde, sur un lit d'1 metre de long !

J69 : 15km du Rio Chiriaco a Chayuyacu (total 1817km)

Le petit dej se prépare...

Pendant que les graines de café sèchent...

NOus longeons un peu le fleuve...

Puis nous nous enfoncons dans la foret sous une chaleur bien étouffante  ! Miguel nous montre toute sorte de plantes médicinales, le ventre, les reims...et meme les gros kikis !! A boire ou a macher il y en a pour tout le monde !!

Le chemin est plus plat et mois boueux car moins fréquenté. Mais les troncs d'arbres a enjamber nous cassent les jambes.

En début d'apres midi nous arrivons a Chayuyacu, dans la maison de Miguel, ou nous sommes recus par sa fille et son beaux fils.

Nous apprenons ce qu'est vivre d'amour et d'eau fraiche et comment le simple fait de se nourrir occupe les journées entières !

Et pas le temps de se tordre l'esprit sur le repas : il dépendra de la peche, de la chasse, et sera immanquablement accompagné de yuca, ces racines d'arbres semblables aux pommes de terre avec le caractere "sec" multiplié par 10.

Heureusement les enfants sont la pour aider : ils se chargent de tordre le cou des poules...et ca leur vaut de bon éclats de rire !!

J70 : Repos a Chayuyaco et mauvaise nouvelle

Et oui la mauvaise nouvelle est celle de la réponse du chef de la communauté : alors que nous espérions pouvoir passer un peu de temps au coeur de la communauté (dont le centre est a 30 minytes de chez Miguel), le chef a décidé de nous bloquer carrément le passage !! La mise en place du sanctuaire national pour la préservation du site a suscité de grandes inquiétudes chez les natifs qui craignent qu'on leur vole leur terre. Et qui sont donc bien loin de comprendre notre simple envie de tourisme !

Miguel est furieux : si cela change un peu le cours de notre voyage, il changera pour beaucoup son travail, garde forestier pour cette réserve naturelle, mais aussi habitant du village.

Négocier a coup de machette nous tente guère, nous encaissons cette décision et nous préparons a faire demi tour des le lendemain...

J71, J72, J73 : Retour a la case départ...

Une journée qui commence difficilement avec une bataille avec les arrêtes d'un poisson froid (mais que nous avons déja refusé la veille...), accompagné de son éternel yuca...

Adieu a toute la petite famille...et merci pour ces moments bien loin de notre quotidien !

Avec regret nous faisons donc demi tour...les paysages n'ont pas changé. Nos bivouacs, si !

Nous passons la premiere nuit plus loin, dans une autre famille de paysans ou nous allons pour faire un tour du domaine ou on entend souvent des singes. Mais la seule chose que nous découvrons sont de belles cascades !!

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On avance, on avance, on avance... Plutot que de s'arreter a la Perla del Imaza comme a l'aller, nous continuons et bivouaquons au bord d'un fleuve. Il faut bien justifier d'avoir porter la tente !

Le 3eme jour, nous apercevons enfin a la Esperanza...

Un échec...mais avant tout une sacré expérience !!

Qui connait la jungle et veut nous emmener d'Esperanza a Chiriaco ?? (ensachant qu'il y a une belle route toute goudronnée qui certes fait un détour...mais y mène !!)

Cette question nous occupe depuis Chachapoyas ou, de toutes les agences de voyages, nous obtenons un premier contact, engagé pour le développement de la zone d'Amazonie que nous voulons visiter. A en voir le plan qu'il nous dessine, la longue "réunion" dont il sort semble avoir été bien arrosée...C'est un véritable gag !!

Il nous donne ENCORE un autre contact, le conseiller régional d'Amazonie. Un appel et 10 minutes plus tard, nous écoutons son récit passioné de cette jungle dans laquelle il a grandi...
Il nous indique le seul chemin existant qui relie quelques communautés...(et qui nétait pas celui auquel nous avions pensé ! ),

Et il nous donne un nouveau contact a Esperanza, celui de deux gringos, travaillant pour une ONG visant a protéger une espèce de singe en voie d'extinction. Nous trouvons peu de soutien a notre projet, apparemment difficile a réaliser pour un blanc...

Mais ! On nous donne un autre contact, celui de Miguel, un garde parc originaire d'une des communautés. Un appel et nous décidons daller le voir a Bagua, grande ville a 3h d'Esperanza, ce qui facilitera les discussions. Nous y allons en bus, avec les vélos : c'est loccasion de les rapprocher du nord pour les recuperer plus facilement apres.

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Et enfin !!!

Notre visite est concluante !!

L'association qui soccupe du parc veut justement développer le tourisme dans cette zone (il y a encore du boulot !).

Une autorisation écrite du chef et Miguel, qui habite dans une communauté au milieu du parcours et connait parfaitement le chemin, accepte de nous accompagner pour "essayer" de rallier Esperanza a Chiriaco. Et oui car il y a qd meme un sacré fleuve a traverser parait-il...

Mais on va la tenter !

J58 : 44km de Chachapoyas a Cocachimba (total 1671km)

Départ tardif de Chachapoyas, le temps de récupérer la nouvelle jante, griller notre lecteur MP3 sur un ordi de qualité, galérer pour en retrouver un... 4jours a courir dans la ville...Chachapoyas n'aura pas été uné étape reposante !!

Soulagés, on repart donc, toujours sur notre route goudronnée qui desend la vallée, ou sengouffre un vent qui nous sert de frein.

On arrive au pied de la montée pour Gocta, une cascade touristique qui vaut le détour des 5km de piste, qui montent mais cest pas grand chose...et cest beau !!

On dort a Cocachimba, petit village au pied du chemin qui mène a la cascade.

J59 : visite de la cascade Gocta puis 40km de Cocachimba a Carrera (total 1711km)

De bonne heure, nous voila a pied (avec nos bottes en plastique!), sur le chemin de la cascade de Gocta, la 3eme plus grande cascade du monde, de 771m.

La route qui mène au pied passe au milieu de la jungle

Pas besoin de s'approcher beaucoup pour que ca tape... (sisi il est sur le photo cherchez bien;) )

Un poulet-riz-patate, une petite sieste

Et on redescend jusqua Cocachimba ou on récupere les vélos pour continuer la route qui descend jusqua Pedro Ruiz, gros carrefour, qui nous inspire guere... Nous ne pouvons mm pas profiter dinternet : comme dans toutes les villes de la région, l'électricité est coupée depuis 3 jours !!

17h, nous continuons donc notre route, qui monte cette fois. Mais toujours sur du goudron quel plaisir !! Et le paysage a clairement changé...le poids de notre T-shirt avec...humidité garantie !

Nous nous arretons a Carrera, petit village au bord de la route, ou un habitant nous loge dans une petite cabane en bois au dessus de chez lui. Tres classe !!

J60 : 47km de Carrera a Esperanza (total 1758km)

La montée se fait sous de nombreuses averses...et donc de nombreuses pauses a labri de maisons (et toujours sous le regard curieux des enfants !)

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10h, on arrive finalement a Pomacocha et sa lagune.

On profite de la derniere ville pour squatter un générateur électrique pour notre batterie de caméra (il ny a toiujours pas délectricité!), et prendre une douche froide (comme je disais, pas délectricité...)

On continue la route et on arrive a "La Esperanza" dans lapres midi, avec "l'espoir" d'y trouver un guide qui veuille bien nous faire traverser les quelques 100km de jungle pour rejoindre la route de Santa Maria de Nieva...toujours en suivant notre bande !